Eh oui, ce mois-ci, plusieurs journées mondiales sont célébrées en rapport à notre écosystème.
Dans cet article, nous vous proposons donc de parler un peu plus en détail de deux journées importantes.
Le 2 juin ou la Journée mondiale pour un tourisme responsable et respectueux
Depuis 2007, la journée du 2 juin permet de célébrer le tourisme responsable, un engagement quotidien qui repose sur plusieurs aspects fondamentaux : « avoir un impact positif sur les populations locales tout en ayant une incidence minime sur l’environnement » (Passion Terre, agence de voyages de tourisme durable).
L’objectif principal de la Journée
Il s’agit dès lors de mettre en lumière quelques actions menées autour de la préservation de la nature, le respect des populations rencontrées, l’écoute et le partage. Durant cette journée, ce sont surtout des valeurs durables, éthiques et participatives qui sont mises en avant.
À cette même date depuis 2007, la Coalition Internationale du Tourisme Responsable organise un colloque international, à Paris, afin d’échanger et de réfléchir sur les bonnes pratiques à instaurer dans les domaines du climat ou encore de l’économie sociale. C’est également l’occasion de présenter les divers événements organisés à travers le monde.
Une nouvelle vision du voyage en pleine expansion
Pas à pas, le tourisme responsable bouscule l’industrie du voyage classique. Chaque année, cette vision innovante du voyage séduit davantage de voyageur·se·s. En 2014, le nombre de voyageur·se·s a dépassé le milliard, et selon l’Organisation mondiale du tourisme, ce chiffre ne cessera d’augmenter.
Ce boom touristique n’est pas sans conséquence. D’un point de vue environnemental, le tourisme provoque une surconsommation des ressources naturelles et un surcroît de déchets à gérer. D’un point de vue social, le tourisme responsable et respectueux mène tout de même à la construction de grandes infrastructures, comme les « hôtels verts », et favorise également l’exode rural.
Un tourisme responsable, utile, éthique et demandé
Notons que ce type de tourisme à faible impact environnemental attire de plus en plus de voyageur·se·s, de par l’intérêt, le respect et les attentions qu’iels portent envers la population locale, la culture et les coutumes de chaque pays visité.
À ce jour, le tourisme responsable sert également d’outil pour lutter contre la pauvreté. Dans certains pays, il est considéré comme indispensable, permettant ainsi de développer l’économie locale tout en préservant les ressources culturelles et naturelles. Selon un article de Passion Terre « 73 % des voyageurs comprennent le sens de tourisme responsable et ont même cité des exemples sur les pratiques responsables. »
Cependant, comme évoqué précédemment, ce mois ne se focalise pas seulement sur le tourisme responsable et ses pratiques. Il donne aussi lieu à une journée qui questionne l’avenir de notre planète et entièrement dédiée à l’environnement.
Le 5 juin ou la Journée mondiale de l’environnement
Initiée par l’Organisation des Nations unies en 1972 à l’occasion de l’ouverture de la Conférence sur l’environnement de Stockholm. La Journée mondiale de l’environnement est célébrée tous les 5 juin dans une ville différente, avec un thème annuel spécifique. C’est ainsi l’occasion de questionner les enjeux environnementaux actuels.
L’objectif majeur de cette journée est de nous amener à devenir acteur·rice·s du développement durable et équitable, et d’impulser des changements d’attitudes positifs de notre part pour cheminer vers un futur plus sûr et prospère.
Réimaginer. Recréer. Restaurer.
En 2021, ce fut au tour du Pakistan d’accueillir les célébrations officielles de cette journée. Le thème ? La restauration des écosystèmes. Autrement dit, comment réussir à prévenir, arrêter et inverser les dommages causés par l’exploitation de la nature.
Voici quelques chiffres qui parlent d’eux-mêmes : toutes les trois secondes, le monde perd suffisamment de forêts pour couvrir un terrain de football, et on estime que d’ici 2050, jusqu’à 90 % de nos récifs coralliens auront disparu. Aussi, l’émergence de la COVID-19 a permis de se rendre compte des conséquences désastreuses causées par la disparition d’écosystèmes. C’est pourquoi nous nous devons d’agir.
Ensemble, soyons la #GénérationRestauration.
À l’occasion de cette journée, un catalogue d’évènements a été mis en place par le Programme des Nations Unies pour l’environnement. Nous sommes invité·e·s à participer à leurs ateliers et encouragé·e·s à faire entendre notre voix sur les réseaux, avec le #GénérationRestauration.
De plus, cette journée a permis de donner le coup d’envoi de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030. Cette initiative de l’ONU a pour objectif de faire revivre plusieurs milliards d’hectares aujourd’hui largement dégradés ou tout simplement détruits. Nous pourrons dès lors lutter plus efficacement contre le changement climatique, renforcer la biodiversité, la sécurité alimentaire et l’accès à l’eau potable.
Et les entreprises dans tout ça? Urgence climatique et transition écologique.
Depuis 1870, on estime que 2 260 gigatonnes de C02 ont été rejetées du seul fait des activités humaines. En effet, l’industrialisation a très largement contribué à l’augmentation des émissions de CO2. Or, cet élément chimique est en grande partie responsable du changement climatique. Ainsi, un juste milieu doit être trouvé afin de limiter les dégâts : c’est tout l’enjeu de l’objectif « neutralité carbone », prévu pour 2050.
Mais concrètement, comment agir ? Quelle stratégie adopter ?
Dès les années 1990, en France, les premiers Bilans carbone font leur apparition. Aujourd’hui, cet outil est devenu presque indispensable pour les entreprises désireuses de faire face au « risque climatique ». Ces bilans permettent d’analyser leur propre dépendance aux énergies fossiles. La loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte et le Code de l’Environnement, en créant une Stratégie Nationale Bas-Carbone, ont renforcé son utilisation.
Au-delà de la réduction de leurs propres émissions directes, les entreprises ne devraient pas oublier d’agir sur les émissions indirectes produites par leurs usines ou encore leurs moyens de transport. Proposer d’utiliser des véhicules électriques pourrait par exemple être une solution.
Enfin, il faudrait pouvoir contribuer à l’augmentation des capacités d’absorption mondiale via des projets dits de « compensation » ou de « contribution à la neutralité carbone collective », qui contribuent au développement ou au financement des puits de carbone.
Ensemble, pas à pas, efforçons-nous d’agir pour la planète. Des mesures concrètes et efficaces peuvent être prises, et cela à tous les niveaux !
Un article de Citlali Labrosse, Membre du pôle Ressources humaines chez Junior ISIT et d’Alicia Garrigoux-Desmoulins, International Manager chez Junior ISIT.