« L’artiste ne cherche pas à reproduire le visible mais à rendre visible » écrit le célèbre peintre Paul Klee dans son ouvrage La Théorie de l’art moderne. C’est en s’inspirant de cette citation que nous vous proposons un voyage culturel pour célébrer l’art et les hommes et les femmes qui le font vivre.
L’art sous toutes ses formes
Que votre nationalité soit celle de Molière, de Shakespeare ou bien de Cervantès, les arts accompagnent nos vies à chaque instant et nous bercent depuis notre plus jeune âge. Nous avons tou·te·s en tête une œuvre, qu’elle soit musicale, picturale ou dansée, qui touche notre sensibilité.
L’art, bien que certain·e·s grand·e·s philosophes et auteur·trice·s se soient penché·e·s sur la question, reste difficile à définir. L’art semble naturel et universellement apprécié. Si les arts les plus anciens sont la musique, la danse et le dessin, apparus dès la Préhistoire, on en compte officiellement sept : l’architecture, la sculpture, les arts visuels (peinture, dessin), la musique, la littérature, les arts de la scène (danse, théâtre) et le cinéma, selon la classification d’Étienne Souriau, philosophe du XXe siècle, en 1969. Aujourd’hui, de nouvelles activités sont qualifiées d’art, comme la photographie ou même les jeux vidéo.
Une culture à part entière
Cette diversité créative est de fait liée aux aires culturelles dans lesquelles les œuvres et les artistes s’inscrivent à un moment donné. Si les noms de Bertrand Tavernier, Simone De Beauvoir, Jacques Brel ou Camille Claudel évoquent en vous des souvenirs d’école, de visites au musée ou bien de soirées en famille ou entre amis, il est probable que vous viviez et ayez fait une grande partie de vos études en France.
Cela dit, rien n’empêche de très bien connaître et de découvrir des œuvres venant d’autres pays. Les réseaux sociaux et les nouvelles technologies nous permettent de continuer à nous intéresser à des œuvres qui datent parfois d’il y a plusieurs siècles ou qui appartiennent au patrimoine culturel d’un pays dont on ne connaît pas forcément bien l’Histoire, ni la langue. Et ce, même depuis chez nous en ces temps de crise ! L’Opéra de Paris ou le Musée National du Prado en Espagne par exemple, proposent des représentations ou des visites virtuelles sur leur site internet ou leurs réseaux sociaux. Une opportunité en or de découvrir l’univers de Tchaïkovski ou de Diego Vélasquez depuis son canapé.
L’art est utilisé à différentes fins. Il peut simplement être une recherche du beau. Il peut dénoncer et être engagé. Il peut vouloir aller à l’encontre des normes et des préjugés ou être utilisé à des fins de propagande. Il peut rendre hommage, honorer, et adorer une figure, un personnage, un objet ou une idée, ou au contraire critiquer et s’opposer. Il peut aussi inventer de nouvelles manières de concevoir le monde et la réalité, à l’image de ce qu’a écrit Paul Klee.
Tour du monde de l’art made in Junior ISIT
Afin de satisfaire votre appétit culturel, voici une liste non exhaustive d’œuvres plus ou moins connues qui répondent chacune à l’une des catégories ci-dessus et dont les origines ne sont pas celles de Victor Hugo, ni d’Albert Camus. Les images que vous verrez ne sont pas représentatives de l’œuvre de l’artiste mais représentent le concept lié à l’œuvre.
Commençons notre voyage culturel au pays de Wagner et de Kant, avec un peintre contemporain allemand : Gerhard Richter. Né à Dresde en 1932, il y fait ses études à l’Académie des Beaux-arts. Son oeuvre 48 Portraits est une série de photographies en noir et blanc de ses peintures à l’huile réalisées en 1972. Elle représente 48 hommes, tous nés entre 1824 et 1904, dont les métiers touchent à la littérature, la philosophie, la musique et les sciences.
Continuons notre itinéraire et voyageons jusqu’aux États-Unis avec le film The Farewell de Lulu Wang, cinéaste étasunienne née à Beijing, en Chine. Ce film émouvant et touchant traite des différences culturelles entre la Chine et les États-Unis, autour de sujets tels que la maladie, le destin et la famille.
Terminons notre trajet en Israël en nous intéressant au danseur et chorégraphe Ohad Naharin et son ballet Deca Dance qui est pour lui l’occasion d’effectuer une rétrospective sur ses 20 ans de carrière et de réinventer son propre style.
Tou·te·s ces artistes éveillent par leurs œuvres notre curiosité et enrichissent notre vision du monde. Merci à elleux et continuons de célébrer l’art, quel qu’il soit.
Un article d’Anaïs Vanhalst, Membre du pôle Développement Commercial chez Junior ISIT